Consommateurs, environnement et santé

Publié le par l'UPL

Consommateurs, environnement et santé
Résumé de l’intervention de J. Hitzke,
dans le cadre du colloque UPL « Ecologie alimentaire » du 12 mai 2007

Hippocrate (né vers 460 avant notre ère) avait déjà dit « que votre aliment  soit votre médicament ».  Dans notre société actuelle, on constate que, malgré les énormes sommes  d’argent investies dans les recherches, les cancers, les allergies, les maladies neurologiques augmentent en pourcentage et que la fécondité, notamment masculine, diminue … Par exemple, la maladie de Parkinson est deux fois plus fréquente en milieu agricole (cf. DNA n° 79 R9 du 3/04/07 et Mutualité Sociale Agricole et produits phytosanitaire …).
Les principales causes de ces déficits sont à rechercher dans la pollution des aliments, de l’air, de notre intérieur (habitation) etc. Même le lait maternel, indispensable pour l’enfant, peut poser problème car l’homme est à la fin de la chaîne alimentaire et il y a bioaccumulation. On accumule facilement des résidus persistants (POP, polluants organiques persistants, métaux lourds, Pb, Cd, Hg). Il y a aussi les antibiotiques, hormones (USA…),… - cf. élevage intensif.
Dans notre système économique libéral, ouvert sur le monde, on regarde plus souvent la quantité, l’aspect extérieur, le prix…, mais plus rarement la qualité, la saveur et l’impact sur la santé. L’information est partielle ou partiale, il y a des intérêts et il est souvent difficile de s’y retrouver. Pourtant, c’est le consommateur qui choisit, qui achète et qui détermine… .
Sur l’étiquette d’information, sur l’emballage des aliments, tout n’est pas indiqué :
Cf. viande, œufs,… d’animaux nourris aux OGM, résidus de pesticides. Puis, a-t-on besoin de tous les colorants azoïques de synthèse, de tous les exhausteurs de goût ou édulcorants ? L’édulcorant naturel du stévia est à nouveau autorisé. L’ionisation des aliments est aussi utilisée pour conserver.
Le programme REACH (abréviation anglaise de : registration, evaluation, authorisation of chemicals) du Parlement Européen voudrait tester 100 000 produits chimiques au contact de la population ; on en est à 30 000 et ce n’est pas fini… car cela coûte. L’association « Proanima » propose de remplacer les animaux par des tests sur cellules dans des tubes à essais afin de ne pas martyriser les animaux inutilement.
Encourageons les produits de qualité et de saison de nos régions, ainsi que l’emploi chez nous. Le consommateur a une influence sur le marché, mais pour cela il doit être informé.
La publicité est trop unilatérale. D’où l’importance des informations ou conseils indépendants. Cela nous concerne tous. Nous sommes aussi responsables !
Donnons au moins à nos enfants des produits de qualité, des produits biologiques si possible ou éventuellement issus d’une agriculture raisonnée ou labellisée, moins pollués. Faisons de notre mieux afin de ne pas culpabiliser en cas de maladie.
Enfin, il ne s’agit pas seulement de traiter une maladie mais de rechercher enfin les causes.
Les effets secondaires des traitements et médicaments ne devraient pas être oubliés. Evitons aussi les opérations ou traitements inutiles. Prévenons. Informons globalement.
                                                                             
M. et J.  HITZKE
Les livres des mêmes auteurs sont présentés sur leur site : www.hitzke.8m.com


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